- fuste
-
⇒FUSTE, subst. fém.MAR. ANC. Petit bateau du Moyen Âge, long et de bas bord, qui naviguait à la voile et à la rame. Une fuste légère (Ac. 1798-1878). On avait gravé dans la pierre, sous un arceau à deux volutes, une fuste légère sur la courbure d'une vague. Des voiles repliées en arrière et pareilles à des ailes dans l'élan du vol lui donnaient l'apparence d'un oiseau (GIONO, Naissance de l'odyssée, 1930, p. 179).Prononc. et Orth. :[fyst]. Dernière transcr. ds DG :
'. Admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1392-93 (J. D'ARRAS, Mélusine, éd. L. Stouff, p. 90). Prob. empr. à l'ital. fusta, attesté au sens d'« embarcation légère et rapide » dep. av. 1304 (Plutarco volgar. ds BATT.), qui doit être à l'orig. du mot dans toutes les lang. rom. (cf. a. prov. fusta dep. le XVe s. avec réf. à Venise ds LEVY (E.) Prov.; cat. fusta, 1378 ds ALC.-MOLL; port. fusta, 1397 ds MACH.3; esp. fusta, 1428 ds COR.), issu du lat. vulg. fusta, lat. médiév. fusta « poutre, tonneau » (au XIIIe s. d'apr. NIERM.; d'où l'a. m. fr. fuste « pièce de bois, futaie » ds GDF.), fém. à valeur collective tiré du plur. de fustum « arbre » (apr. 1147 ds LATHAM), neutre refait sur le lat. class. fustis (fût). Bbg. KEMNA 1901, pp. 200-201. — KOHLM. 1901, p. 21. — VIDOS 1939, p. 413.
fuste [fyst] n. f.ÉTYM. 1392; ital. fusta, v. 1304; du lat. fustis « bâton ». → Fût, fûtaille.❖♦ Hist. Bateau léger à deux rangs de rames, en usage à la fin du moyen âge.0 On avait gravé dans la pierre, sous un arceau à deux volutes, une fuste légère sur la courbure d'une vague. Des voiles repliées en arrière et pareilles à des ailes dans l'élan du vol lui donnaient l'apparence d'un oiseau.J. Giono, Naissance de l'Odyssée, p. 155.
Encyclopédie Universelle. 2012.